2015 : Les Tops & Flops
Le Top 5 des meilleurs films de 2015 :
Mad Max : Fury Road
Film dingue, dingue dingue et démonstration de force de George Miller. Une belle leçon de cinéma qu'il donne à tous les décideurs en col blanc claquant des montagnes de fric dans des daubes sans saveur et une belle façon de montrer qu'un autre cinéma est possible.
Tout ce que devrait être un blockbuster estival : Fun, extrêmement bien gaulé et surtout qui ne prend pas-trop- son spectateur pour un con. Probablement le meilleur épisode de la série depuis le premier et incontestablement LE film de l'été. Des comme ça on en veut plus souvent.
Le cinéma d'aventure n'est pas mort. La preuve avec cette production Ridley Scott qui renoue avec l'esprit des classiques d'aventure montagnarde comme savait en faire Hollywood en son âge d'or- Aventure dans le Grand Nord, 1953 ; La Neige en deuil, 1949-. A mi-chemin entre volonté documentaire et péripéties hollywoodiennes, le film fait preuve d'une rigueur formelle qui force le respect. Une belle réussite qui n'a pas trop réussi à rencontrer le succès qui lui est dû.
Tsui Hark est capable du meilleur comme du pire, mais sa boulimie filmique force toujours le respect. Jamais aussi bon que lorsqu'il revisite les mythes culturels de son pays, la Chine, sa Bataille de la montagne du tigre est une belle claque filmée avec un souffle épique et le style dingue qui le caractérise, et fout une branlée à des Michael Bay, Joss Whedon et autres wannabe's filmeurs d'action.
Birdman ex-aequo avec Victoria
Deux films filmés en one -shot continu, visuellement sublimes et euphorisants avec des prestations d'acteurs magnifiques et qui n'oublient pas de raconter une histoire sur l'homme face à ses conflits moraux, que ce soit un artiste perdant pied avec la réalité -Birdman- ou une jeune allemande broyée par un engrenage infernal -Victoria-. De beaux exemples de films où la forme est entièrement au service du fond.
Le Top 5 des plus grosses déceptions de 2015 :
Vous en doutiez ? Film con jusque dans ses moindres détails, particulièrement dans sa promotion catastrophique en mode damage control, ce Genysis est un bolide sans conducteur, lancé à toute berzingue contre un mur. Absolument personne dans ce merdier ne sait ce qu'il fait, ni où il va. Pas même Schwarzy, en mode T-800 papa cool.
Ce devait être le grand retour d'un des réalisateurs les plus doués de sa génération -Michael Mann- à son registre de prédilection, le thriller. Si Hacker n'a pas été la catastrophe annoncée, il n'en a pas moins constitué une amère déception tant le réalisateur semble devenu l'ombre de lui-même et brasse sans conviction ses propres clichés pendant près de 2 heures. La fin du Mann incarné?
Spectre 007

The program
Comment filmer un article Wikipedia ? The program vous l'explique avec Lance Armstrong comme cas pratique. Armstrong peine, Armstrong se dope, Armstrong gagne, Armstrong a un Cancer, Armstong guérit, Armstrong est démasqué. Mécanique jusqu'au moindres détails -y compris dans la performance ''je veux l'oscar'' de Ben Foster- The program condense toutes les tares des biopics lourdingues qui défilent sur les écrans depuis des plombes. Et pourtant c'est de Stephen Frears.
Hitman: Agent 47/Le Transporteur Héritage
Merde. Merde à ces reboots, prequels, sequels blindés de thune qui ne servent à rien, qui se contentent d’enchaîner les scènes d'actions en pilotage automatique et qui sont plus concernés par leurs placements de produits que par le sens du cadrage. L'un arrive à faire pire que l'original, l'autre un poil mieux qu'un épisode de sa série TV. Dans les deux cas, c'est vite vu, vite oublié.
Le Top 3 des meilleurs séries de 2015 :

Ash vs Evil Dead Saison 1

Narcos
Au delà du biopic saisissant du plus grand narco-trafiquant du siècle, cette série coup de poing dépeint avec une virtuosité hors du commun la lutte acharnée des états unis contre les cartels de la drogue et ce, en multipliant les points de vue, pour une expérience immersive et hallucinée. La prestation de Wagner Moura - est proprement ahurissante.

Banshee, Saison 3
Malgré une petite baisse de régime, et passé l'effet de surprise, Banshee assure quand même du grand spectacle : Violence, sexe et humour noir plus une galerie de personnages hauts en couleurs. De la bonne série B à son top niveau et un bol d'air frais dans un paysage télévisuel trusté par des produits hyper formatés.
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