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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

22/08/2017

Star Trek Beyond (2016)



Une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l'espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace.


Né dans la douleur, le troisième opus de la nouvelle saga récemment rebootée -Star Trek- s'est vu donner un coup de turbo assez jouissif dans ses dernières heures de tumulte lorsque l'on nous annonçait que  ce serait finalement Justin Lin qui reprendrait les rennes de cet épisode sur un scénario écrit par Simon Pegg et Doug Jung. Pour rappel, JJ.Abrahams, St père des geeks et instigateur de la renaissance de la sage avec les deux épisodes qu'il a aussi réalisés s'en est allé vers d'autres étoiles, en guerre ceux-ci aussi, pour réaliser Le Réveil de la Force. A sa place, il était tout naturel que son acolyte Robert Orci prenne le relais, lui qui avait scénarisé les deux premiers épisodes. Sauf que oui, mais non. Le studio commence à avoir les chocottes vu la montagne de fric engagé et décide de se passer de ses (bons et loyaux) services. Une nouvelle short list est alors en circulation incluant entre autres Edgar Wright et Duncan Jones (!!!).  Bravo Justin donc. 

Nous étions donc impatients de gouter à le vent de fraicheur qui soufflait sur cette nouvelles trilogie qui commençait déjà à marquer des à coups certes pas énormes ais tout de même gênants, le constat s'avère bien contrasté.

Durant toute sa première partie, Star Trek Sans Limites arrive à faire illusion. Réussissant par un tour de magie à recréer l'effervescence de l'exploration -mission première de l'Enterprise, rappelons-le-, il atteint son apogée avec une tournure inattendue et vachement couillue lors de la mise en pièce du vaisseau de la Starfleet et oblige tout l'équipage à s'échouer sur une planète hostile et inconnue. Une manière aussi d'obliger l'action à se concentrer d'avantage sur ses personnages et ainsi, renouer un peu plus avec l'esprit de la série originale. Le moment de la déconfiture du vaisseau est à ce titre le moment culminant du film : money shot par excellence, en mettant plein les yeux mais hélas marquant le point de non retour et la débandade du tout le reste du métrage.



Dès lors que l'équipage est disséminé sur la nouvelle planète, les carences de l'écriture se font cruellement sentir. Car Justin Lin est un excellent filmeur d'action, mais lorsqu'il n'a plus de vaisseaux à faire péter, des bastonnades à goupiller et des explosions ici et là, eh bien... le gars s'emmerde et nous avec. La faute à une écriture pas très inspirée donc et qui ne creuse pas assez dans les motivations et la complexité de ses personnages. En résulte un sentiment de redondance très désagréable alors que Kirk s'apitoie de nouveau sur son sort et sur le lourd héritage de son papa, que Spock s'interroge encore sur sa condition de vulcanien/humain et que Uhura tourne en rond en cherchant quelque chose à faire. Les choses sont encore plus casse-couilles lorsqu'on en vient aux performances du sous employé Karl Urban dans le rôle d'un McCoy réduit à un simple comic relief et à l'exaspérant Simon Pegg dans le même rôle que son Benji dans Mission Impossible.  

De fait, Star Trek Sans limite a une limite très claire : C'est qu'il n'a rien à raconter. Le scénario se révèle fonctionnel au possible et enquille les scènes d'action peu inspirées articulées autour d'un mission search and rescue simplette et en prévision d'un climax obligatoire et totalement bancal. L'on blâmera ici au passage la direction artistique approximative, car si les maquillages sont une fois de plus au top, les décors de la planète Altamid, théâtre principal des évènement de cet épisode, sont franchement moches, ressemblant à une terre bis aride et rocailleuse. Peut dont d'enjeux non plus, ou si peu : un méchant méchant veut détruire la station spatiale Yorktown à l'aide d'un énième artefac qui va libérer une force vachement mortelle... Pourquoi ? Bah parce que c'est ce que les méchants font. En fait ce n'est pas vrai, mais vu les explications tardives qui viennent éclairer les motivations de l'antagoniste du film -Krall- qui sont ridicules, je préfère encore le penser. A ce sujet, le sous emploi scandaleux du toujours excellent Idris Elba est un échec de plus à ajouter à la liste des ratages de ce film. 

En résumé, Star Trek Sans Limite, bien que parfois fendard et malgré un potentiel démentiel n'arrive jamais à dépasser son statut de pop corn movie et d'énième blockbuster bancal de l'été. Reste l'utilisation bien badass de Sabotage des Beastie Boys... maigre consolation. 

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