Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

26/07/2012

Second In Command (2006)



Sam Keenan, un Navy Seal très lourdement décoré (c'est normal, c'est Jean Claude Van Damme) est envoyé en Moldavie (bah ouais, on est dans une production DTV) pour y être l'attaché sécurité de l'ambassade Ov Ze Younaitède Stètes Ov Ameurika. A peine débarqué que c'est-y pas le bordel total, le pays étant en pleine guerre civile et un coup d'état se prépare à petit feu, pour destituer le président démocratiquement élu, altruiste et aimant son peuple pour mettre à la place un régime dictatorial super méchant. Du coup les USA sont emmerdés, parce que ce qu'ils aiment eux, c'est la démocratie, comme en Iraq. Du coup Sam entre en jeu et doit tenir tête face aux rebelles belliqueux qui assiègent l'ambassade, jusqu'à ce que les renforts arrivent et fassent triompher la justice et la liberté, même en Moldavie. 

Second In Command, appelé connement en français ''Ultime Menace'' (j'aurais préféré Mortelle Menace, ou Menace Fatale ou encore La Menace qui Tue, mais bon...) est le parfait exemple de tout ce qui fait chier dans les productions DTV dont le tâcheron Simon Fellows est l'un des artisans. Ce film regroupe absolument tous les défauts du nanar qui vous font regretter de ne pas avoir loué un film de secours avec celui-ci pour sauver la soirée. Mis à part le scénario d'une débilité affligeante (même pour un Van Damme) qui veut nous faire croire que les USA risquerait ses hommes pour défendre les valeurs de la liberté, les lieux de tournage roumains sont à faire vomir et les décors se résument à un couloir et deux bureaux plus une cour poussiéreuse avec deux voitures cramées. La réalisation est tellement bâclée qu'elle frôle l'amateurisme, et pour cacher son incapacité à gérer ses scènes, Fellows recours à l'astuce bidon de la caméra portée, qui te file la migraine en deux plans trois mouvements. Pour couronner le tout on a droit à cette photo jaune pipi qui est en vogue ces temps-ci et qui croit rajouter une touche artistique à une daube qui n'en a aucunement l'ambition. 
Mais je crois que le pire ratage dans ce film, c'est bien Jean Claude Van Damme lui même dont les motivations dans ce film m'échappent (mis à part le besoin de payer ses factures). Il fait vraiment de la peine à voir en se promenant entre deux décors utilisés jusqu'à la moelle, à bavarder en prenant un air concerné de plans foireux qui ne verront jamais le jour et à faire la cour à une journaliste dans une parenthèse romantique totalement conne. En plus il offre encore moins que le minimum syndical puisque les scènes d'actions sont quasi inexistantes (des voitures qui pètent, quelques coups de feu de temps en temps) et le JCVD ne lève même pas la jambe une seule fois pour taper sur du méchant. En fait si, il crève bien les deux yeux à un sale moldave, mais bon, on voyait bien qu'il n'y croyait pas trop. 

Bref, il n'y a rien à sauver dans ce ''Second In Command'', pas même pour les fans de JCVD. A éviter comme la peste. 

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