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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

27/07/2012

The Hard Corps (2006)



Dans Hard Corps, JCVD campe le rôle de Philippe Sauvage (t'as compris? pour l'accent belge) un ex-soldat qui a servi en Iraq et en Afghanistan et qui, suite à un stress post traumatique retourne au pays et se voit reconvertir en garde du corps pour le compte d'un champion de boxe philanthrope menacé de mort. La relation entre les deux hommes s'annonce difficile, mais peu à peu une solide amitié va les unir. 


Je ne sais pas vous, mais moi en 2006, JCVD m'a vraiment cassé les couilles. Déjà avec l'exécrable ''Second In Command'' puis avec ce ''Hard Corps'' à l'affiche abominable. Pourtant le film s'annonçait sous les meilleurs auspices surtout qu'il signe la quatrième collaboration entre Jcvd et Sheldon Lettich (Full Contact, Double Impact, The Order). En plus à côté du belge on retrouve avec surprise Vivicia Fox toujours aussi bonne ravissante et qui doit visiblement avoir besoin de payer du loyer en retard. Pourtant force est de constater que j'étais face à un ratage abyssal. 

Ici JCVD flirte ici avec l'univers Gangstah Rap East coast, un peu comme l'avait fait son collègue Steven Seagal dans Half Past Dead, Today You Die et Urban Justice avec un résultat tout aussi désastreux. Le film nous gratifie alors de tous les tics des ''Brothers'' black, blagues racistes, voitures bling-bling, chaines en or et j'en passe. Rien qu'à voir le Bad Guy de service et son bras droit on est pris de fou rires tellement les mecs surjouent éhontément comme s'ils étaient dans un clip de 50 cent. En plus le film passe un message hyper débile sur le rap dans les ghettos, comme quoi tous les rappeurs sont des racailles, alors déjà ça commence bien dis donc. Comme toujours, le scénario est un luxe dans ce genre de productions, mais ici on fait dans le dessous de zéro avec un pitch qui tient en un sms: une équipe d'ex soldats va nettoyer les rues de la racaille qui la gangrène (un peu comme un hommage à Charles Bronson si tu veux). 

Van Damme est aux abonnés absents et nous la joue régulier. Son personnage est censé endurer un choc post traumatique d'après guerre, ce qui veut dire que lorsqu'il ne se passe rien à l'écran, il commence à avoir des flash-backs supposés nous ouvrir les yeux sur les horreurs de la guerre et nous rendre le personnage sympathique. Or le fait est qu'on n'en a strictement rien à battre tellement il est creux et unidimensionnel. Cet ex soldat ne nous offre même pas de scènes de castagne, juste deux tapes filmées comme un amateur par Lettich (lui aussi aux abonnés absents). Je crois que le pire c'est cette histoire d'amitié entre l'ex Marine et le boxeur qui est filmée limite Gay, surtout lors de la scène ou ils se foutent sur la gueule, tellement dégoulinant de testostérone qu'on dirait qu'il vont faire l'amour juste après en se passant de l'huile sur le corps. Ah non, je retire ce que j'ai dit, le pire c'est cette intrigue amoureuse à deux balles entre JCVD et Vivicia Fox à laquelle même les acteurs ne croient pas....  Heu... non vous savez quoi? le pire c'est justement ce ''Hard Corps'' tout court qu'il faut à tout prix éviter même en deuxième partie d'une soirée pizza. 
'tain, tu fais chier Jean-Claude... 

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