Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

31/10/2011

Le Fugitif (1993)


En 1993, la mode n'était pas encore aux adaptations des séries TV et quand Warner Bros lança la production de l'adaptation de la série culte ''Le fugitif'', la démarche était aussi excitante que couillue et rencontrera le vif succès que l'on lui connait. Il faut croire que la chance était de leur côté puisque tous les ingrédients se sont rassemblés au moment parfait pour créer ce film, superbe polar au parfum résolument 90's.

Sous ses faux airs de film d'action simpliste,''Le Fugitif'' puise d'abord ses sources dans le registre Hitchkockien! Tous les thèmes du maître sont là: un homme accusé à tort, un meurtre à élucider, faux semblants, traîtrise et alliances improbables et surtout un subtil cocktail de suspense et d'action. La production n'a pas fait les choses à moitié (ils avaient encore une cervelle à l'époque chez WB) en engageant à la réalisation ni plus ni moins qu'Andrew Davis, fraîchement sorti du triomphal ''Piège en haute mer''. Ce choix s'avère payant puisque le réalisateur, en pleine possession de ses moyens boucle 2h10 d'action haletante qui ne fléchit jamais, n'offre pas de temps mort et se paye le luxe de ses ambitions, surtout dans la première partie du film consacrée à la chasse à l'homme (la scène de l'évasion du train en est un bon exemple). Soutenu par un scénario en béton armé, Davis n'oublie pas pour autant de distiller des moments de suspens et d'une tension à couper au couteau. Le spectateur est tenu en haleine même lorsque Kimble feuillette un rapport de médecine.
L'autre point fort du film est évidemment son casting trié sur le volet. Harisson Ford semble être né pour incarner le rôle du médecin en cavale tellement il y est convaincant et d'un naturel à toute épreuve. Il apporte comme à l'accoutumée une intensité et une charge émotionnelle qui apportent un plus de taille au personnage. Mais celui qui tire son épingle du jeu, c'est Tommy Lee Jones, une révélation qui explose littéralement dans ce film et décrochera l'oscar (mérité) du meilleur second rôle. Tel un chien de chasse il est parfait en flic tenace mais perspicace aux trousses du docteur. Il distille parfaitement un humour à froid et un sérieux ronchon qui deviendront par la suite sa marque de fabrique. Et s'il ne fallait retenir qu'une réplique culte de sa performance ce serait celle ou il confronte Kimble pour la première fois au bord d'un précipice:
_ ''Je n'ai pas tué ma femme!'' lui crie Kimble
_ ''J'en ai rien à cirer'' réponds l'autre.

Malgré son age (putain 18 ans), le ''Fugitif'' tient encore parfaitement le coup et ne souffre pas des visionnages répétés. Il symbolise aussi ce que peut faire l'industrie cinéma us de mieux lorsqu'elle le veut et lorsqu'elle y met le paquet. Une recette qui malheureusement a disparu depuis le temps. Comme dirait l'autre : ''On n'en fait plus des comme ça... ''
Eh oué...

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire