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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

08/12/2014

Rage a.k.a Tokarev (2014)

Paul Maguire est un homme d'affaire ayant trempé dans des affaires un peu louches. Il a beau avoir remisé ses cadavres au placard, et depuis mène une existence paisible auprès de sa fille, son passé va toutefois ressurgie. Un soir, une troupe d'hommes armés et masqués font irruption chez lui et kidnappent sa fille. Il va alors sortir l'artillerie lourde pour arracher sa fille bien-aimée, des griffes des ravisseurs.


Y'a-t-il un rapport entre la coupe de cheveux de Nicolas Cage et la qualité du film dans lequel il joue. On est tentés de répondre par l'affirmative, mais deux exceptions se présentent à l'esprit: La coupe de ''Drive Angry'' blonde en pétard pour un film déjanté et super fendard, et celle de ''Trespass'' qui était bien sage pour un film chiant comme la mort. Ce Rage, anciennement appelé Tokarev et qui marque le retour de Cage à la case action n'est pas pour clore le débat, bien au contraire. 


Avec son pitch à la Taken, filmé pour pas cher et destiné à faire les beaux jours des rayonnages de video club, Rage se profile comme un bon vieux nanar estampillé Nicolas Cage, un truc que l'acteur avait promis de laisser tomber pour de bon lors de la promotion de son autre film de 2014 ''Joe'', drame autrement plus classe et réussi. Et bien il nous a menti le Cage d'après la pièce à conviction que nous avons là mais aussi d'après la bande annonce de son prochain ''Left Behind'' qui ne fait pas grand mystère de sa haute teneur nanardesque. Non content de nous raconter des salades, l'acteur se permet en plus de nous resservir une resucée d'un autre de ses films où sa fille s'est fait kidnapper et où son passé trouble le rattrape, en l’occurrence Stolen. Nic, t'avais promis... 

Première réalisation de l'espagnol Paco Cabezas, le film est conscient de ses propres limites et de son côté purement Paycheck, un peu comme tous les impliqués dans le métrage. Malgré tout, il ne se laisse pas démolir sans montrer les crocs. Il y a bien évidemment la présence du Cage qui semble plus concerné que d'habitude dans ce genre de films alimentaires. Il offre une performance solide et plutôt intense dans le rôle du papa éploré qui va foutre le bordel dans le petit monde de la pègre locale. L'affiche voudrait nous faire comprendre qu'il est un spécialiste du couteau dans son job, mais la vérité c'est qu'il utilise beaucoup plus le fusil à pompe que la lame. C'est beaucoup plus expéditif et ça donne lieu à deux ou trois gunfights pas dégueux du tout.

 Ce qui nous amène d'ailleurs au deuxième point positif de ce film qui est la qualité technique plus que correcte de ce métrage, même si elle ne fait pas d'étincelle et qui reste loin du niveau ''Hollywood Night'' de quelques autres films du Cage. Plusieurs scènes de fusillades resteront même dans les mémoires -mêmes si pas trop longtemps hein- parsemées de jolis moments de badasserie bien senties. Dommage que le métrage souffre d'un budget vraiment rikiki et surtout d'un scénar qui s’essouffle super vite en cours de route, laissant une dernière moitié un peu molle du genou où ça tourne en rond et ça se mord la queue. Signalons la présence honteusement sous exploitée de Danny Glover et la superbe Rachel Nichols réduite au simple rôle de potiche blonde qui chiale sur toute la longueur de la pellicule. Heureusement, un twist final -un peu faux cul- et une fin inattendue rattrapent quelque peu les erreurs du réal et haussent le niveau en fin de parcours.

 Pas dégueu, pas génial, souvent efficace et bien troussé, Rage se place plus haut que certaines bouses habituelles du copain Nico, mais pas assez pour éviter l’étiquette « un film contre un repas » dont il a décidément beaucoup de mal à se défaire.   

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