Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

05/12/2014

Sabotage (2014)


Depuis son retour au cinéma, chaque nouveau film d'Arnold Schwarzenegger est attendu avec une fébrilité qui frôle l'hystérie par sa large fanbase. Jusqu'ici, les rôles anecdotiques qu'il a tenu dans la trilogie Expendables ont fait office d'amuse gueule qui a plus excité l'appétit qu'autre chose. Quant au dernier "The Last Stand", la frustration qu'il a généré a été plus forte que le fun- pourtant bien présent. les attentes étaient donc super élevées lors de l'annonce de ce sabotage ou l'on nous promettait de faire enfin bon usage de l'énorme potentiel Badass de Schwarzy. On ne demandait qu'a le croire.  Le constat lui, est plutôt mitigé.

Sabotage suit les amours et les emmerdes (surtout les emmerdes hein) d'une équipe d'intervention spéciale, ultra Badass, qui met en échec la pire racaille du pays, le doigt dans le nez. C'est normal, leur chef d'équipe n'est autre que le Governator himself. Le film démarre en quatrième vitesse en les mettant en situation dans une opération musclée qu'ils réussissent, mais dont le but n'est pas totalement désintéressé les mecs en avaient après le magot que cachaient les trafiquants. Une fois le paquet sécurisé ils allaient laisser couler un peu de temps et le ramasser par la suite. manque de pot, ils se font blueser sur ce coup. Du coup, ils ont sur le dos leurs supérieurs a la police, les affaires internes et la mafia qui n'aime pas qu'on l'encule et qui se met a dézinguer l'équipe un a un. ça donne envie hein?

Le film commence donc sous les meilleurs auspices, avec un pitch sombre a souhait serti d'un casting de gueules cassées bien comme on les aime (il est d'ailleurs assez marrant de voir réunis dans le même film arnold et sam worthington, deux cyborgs de la saga terminator). david ayer qui réalise n'a pas non plus la réputation de faire dans la dentelle. Ceci n'empêche pourtant pas le film d'avoir deux gros problèmes qui tuent a peu feu tout ce qu'il aurait pu devenir.

Premièrement, l'équipe de choc en elle même, sujet de tous les enjeux de sabotage. Sorte de 12 salopards modernes, on est supposes ressentir un minimum d'empathie a leur égard et pour les grosses merdouilles qui leur arrivent. Eh ben c'est pas le cas. A peu près tous les membres sont des trous du cul finis, de véritables connards taille xxl qui agissent comme la dernière des racailles en toute circonstance. Il suffit de regarder la scène ou Arny leur présente une membre des affaires internes dans la cour de sa maison et ou ceux-ci la gavent avec leur humour a deux balles, puis continuent a la limite du harcèlement sexuel, a deux doigts de la violer sur place sans que personne ne lève le petit doigt. Pas même Arny, alors que ça se passe sous son toit (il arborera uniquement un sourire qui dit: "hahaha, quels sacres déconneurs ces garçons quand même!). Bref, les gars sont tellement antipathiques que c'est presque avec joie qu'on attend qu'ils se fassent buter. super lentement si possible. Donc bon, pour les enjeux dramatiques, on repassera. Heureusement, le film se rattrape vers la fin avec un final très bien vu qui ne sauve pas le tout, mais hausse une peu le niveau et suscite un minimum d'indulgence.

Le deuxième problème de sabotage c'est sa réalisation mal torchée. David ayer est peut être un bon scénariste -même si son seul titre de gloire qu'on nous ressert a chaque bande annonce, celle du script de Training Day, est largement sur estime- mais cote réalisation c'est un gros tâcheron. sous prétexte de faire dans les polars urbains violents et hyper réalistes, il nous sert des images moches, des cadrages approximatifs et des plans franchement gerbants, surtout lorsqu'il en vient a l'action a proprement dit et derrière lesquels il cache sa parfaite incompétence. Sabotage aurait vraiment gagne a être confie a quelqu'un de plus expérimente qui aurait pu mettre en valeur au moins son coté formel, même si le film est assez avare en scènes musclées. la, le film est juste anonyme, voir assez moche.

Seul bon point du film? arny bien sur dont le film a l'air d'avoir été spécialement écrit pour lui. Le choix de schwarzenegger pour tenir le rôle titre de ce film est très intéressant et traduit probablement une volonté consciente de sa part de se démarquer de ses rôles passes et d'opter plutôt pour la méthode clint eastwood, celle d'accepter et de mettre a profit son age et ses rides, tout le contraire de stallone par exemple. Ici (et dans une moindre mesure dans the last stand) i, est tout bonnement parfait de charisme et de crédibilité, avec toutes ses rides et son regard d'acier qui en dit long sur son lourd passe. le film joue habilement a cultiver son cote ambigu (salaud ou pas salaud?) jusqu'au bout en laissant constamment le spectateur dans le flou, et c'est tant mieux. On espère juste que cette volonté soit appuyée par de vrais rôles au cinéma. Vu le désintérêt général du public pour ses films jusqu'ici, c'est pas encore gagne.

Sabotage reste malheureusement un film rate mais un très bon Arnold. On s'en contentera.

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