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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

21/07/2012

Universal Soldier: Le Combat Ultime (1999)


Ancien soldat d'élite zombifié pour les besoins d'un programme ultra secret des younaitède stètes appelé ''Universal Soldier'', Luc Devraux est à présent expert technique auprès du gouvernement (pas rancunier le gars) qui planche sur un nouveau projet d'Uni-Sols, plus forts, plus rapides, plus résistants mais pas forcément plus beaux, enfin vous voyez le genre quoi. Mais quand l'état décide de fermer le programme pour cause de restrictions budgétaires, l'ordinateur qui chapeaute les opérations décide de se révolter et lance une offensive contre les humains par le biais de ses Uni-Sols nouvelle génération. Il commence déjà par tuer la compagne de Devraux et kidnapper sa fille. Pas vraiment ce qu'il a fait de plus intelligent franchement... 

Universal Soldier: Le combat absolu est un magnifique drame social qui brosse le portrait poignant de l'ultime  combat que mène une petite société indépendante contre les forces de l'impérialisme capitaliste pour pouvoir survivre après que des coupes budgétaires eurent menacé son existence. Jean-Claude VanDamme joue le rôle d'un employé menacé par le chômage qui doit subvenir aux besoins de sa famille dans un contexte social pas vraiment favorable et qui.... Non, je déconne, c'est pas ça du tout! je me fous de votre gueule, désolé. 

Cette suite au hit de 92 vient après deux téléfilms produits par la Sony appelés éhontément Universal Soldier 2: Brother in Arms et Universal Soldier 3: Unfinished Business. On serait tentés de dire que c'est donc ici la 4ème mouture des soldats universels, mais en fait non, ce ''retour'' ne tient pas comptes des deux parties précédemment citées (et elle a bien raison). 

Le truc que je n'ai pas compris dans ce film, c'est la décision plutôt conne de reprendre le rôle de Luc Devraux et de lui enlever tout ce qui le caractérisait dans le film de 92, à savoir le fait qu'il soit mort à la base, qu'il soit un peu mi-homme mi-machin(e), qu'il ait besoin de se faire congeler très souvent pour ne pas faire une surchauffe, qu'il ait tout oublié de son passé ou presque et qu'il ait perdu toute son humanité en somme. Ici son personnage est ''normalifié" (on nous expliquera sommairement que les scientifiques ont simplement ''inversé le processus", naha). En gros, c'est un mec régulier comme tous les autres (sauf qu'il a un fort accent belge) qui a une copine et même un gosse. Par opposition à son personnage froid du premier épisode, il nous la joue ici en mode ''hey, chui très sympa comme mec'' avec son sourire charmeur et même des pointes d'humour comme lorsqu'il s'adresse à un groupe d'Unisols venus le défoncer: ''S'il vous plait, pas de violence".  Peut être que ça semblait une bonne idée sur le coup mais pour ma part c'est une très grosse trahison à la série, c'est comme si dans un Terminator 12, je rendais Arnold Schwarzenegger hyper sympa en expliquant que maintenant la résistance est tellement avancée technologiquement qu'elle s'offre des modèles de Cyborg qui intègrent facilement l'humour et qui peuvent raconter 500 000 Teraoctets de blagues salaces... Enfin merde quoi les gars! A cause de ce ''choix artistique'', j'ai perdu tout intérêt pour le film et je l'ai vu comme n'importe quelle autre production Van Damme, avec quand même un peu plus de moyens. 
Il faut dire que cette mouture n'offre pas grand chose à se mettre sous la dent, malgré la forte implication de JCVD, qui jouait gros à l'époque puisqu'il avait essuyé une série d'échecs au box-office avec ses précédents films. 

Le film vaut principalement pour ses scènes d'actions, dont la plus part son de grosses explosions (oui, ça pète beaucoup dans ce film) de tout et de n'importe quoi. D'ailleurs la scène d'ouverture nous plonge directement dans une course poursuite en Jet Ski n'a d'autre but que de faire "cool", dans le plus pur esprit de la fin des années 90. On reconnaîtra ainsi plein de tics de cette période comme la musique assourdissante qui accompagne chaque scène de baston (comme si c'était le signal aux ados crétins pour faire attention: ''Hey les mecs, quelque chose de Géniaaaaal va se passer là, écoutez-moi cette musique de Ouuuuf!''), les fringues moulants de Michael Jay White (pour faire S-F), la coupe de cheveux crado de la copine de Devraux (et de Jay White aussi, tiens) et le décor qui pète les yeux de la boite de Streap-tease.    

La baston finale entre JCVD et Jay White vaut quand même la peine d'avoir patienté jusqu'au bout avec un premier qui est au top de sa forme, et qui varie un peu son style de fighting (ce qu'il fait depuis Double Team), et un Jay White fidèle à lui même, toujours aussi agile et souple (surtout avec le coup classique de la chaise qu'il envoie valdinguer à 10 mètres). On sent bien qu'il aurait aucun mal à casser le belge en deux, mais ce dernier tient tout de même la comparaison, bravo JC! 

Petite mention bien pour Bill Goldberg, champion de Catch qui joue un UniSol dernière génération vraiment increvable et qui donne beaucoup de fil à retorde à Devraux. Je trouve juste dommage qu'il l'aient juste mis là comme facteur comique pour le film, son personnage étant un abruti fini qui se croit obligé de dire un truc drôle à chaque combat, comme lorsqu'il prend feu et dit: je ne fais que m'échauffer! Ha-Ha-Ha. Bon. 

Sinon pour le reste, je ne me souviens pas que le film m'ai laissé un souvenir impérissable. Pas vraiment à rougir de honte, mais pas le meilleur des Van Damme non plus avec un scénario nullard copié sur Terminator 2. Il faudra attendre 10 ans de plus pour avoir enfin une suite digne de ce nom. Mais ça c'est une autre histoire. 

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