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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

11/03/2012

The Machinist (2005)

Trevor Reznick est un conducteur de machines dans une usine de mécanique en proie à une insomnie chronique et à un maigreur maladive. Son état d'esprit, déjà fragile, empire lorsqu'il est sujet à des hallucinations et cause un accident fatal à l'un de ses collègues qui lui vaut l'hostilité de tous. 

Déboulé de nulle part dans une année 2005 morose, ''The Machinist'' place d'emblée son acteur principal Christian Bale au panthéon des Method Actors grâce à sa transformation physique impressionnante et sa perte de poids records, 28 kg à force de régime draconien de 4 mois à base de café noir et d'une pomme par jour. Avis aux intéressés. Il est incontestablement l'attraction principale de ce film grâce à sa prestation hallucinante et hallucinée, déambulant (comme le spectateur) dans son propre cauchemar pour déceler le vrai du faux, la réalité du mirage. 

Pourtant, il serait réducteur de limiter le film à la simple exhibition du corps émacié de Bale, comme une bête de foire. La vraie force de The Machinist est d'immerger totalement le spectateur dans le coeur du cauchemar de son héros et de son long périple pour retrouver un semblant de santé mentale, à travers un jeu de puzzle complexe et tortueux, truffé de faux semblants. Le spectateur devient aussi paranoïaque que Reznick à mesure qu'il commence à suspecter tout le monde et n'importe qui. Le réalisateur Brad Anderson, très visiblement très à l'aise derrière sa caméra (je déconne, il s'est presque pété le dos et à tourné la plus part du film sur une civière) s'en donne à coeur joie dans ce jeu de fascination/répulsion avec le spectateur et peint couche par couche ce rêve éveillé à travers une photographie superbe, floutée et sombre. Il use judicieusement (et avec parcimonie) des ficelles du thriller pour tenir la tension permanente tout au long de son film. Le mérite est d'autant plus grand qu'il le fait sans grands moyens financiers ni effets spéciaux tape-à-l'oeil et dans des extérieurs filmés principalement en Espage ou le film a été produit suite au refus des studios de s'en charger. Une aubaine? 

Le résultat qui, sans être révolutionnaire, permet à ce ''The Machnisit'' de figurer en bonne place parmi les perles du fil du genre, et une performance mémorable pour Bale. Déjà Culte.





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