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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

03/12/2010

Gamer (2009)


Gamer est encore un de ses films témoins de son époque dont le pitch est très original, en tout cas sur le papier: ''Lorsque toi, jeune petit con qui tire sur tout ce qui bouge avec ton avatar sur Counter Strike ou sur Call of Duty, qui te dit ce que ce propre avatar est entrain de ressentir? Et s'il était entrain de se chier dessus, ou de te maudire parce que tu lui fait risquer sa peau?

Etant un film d'anticipation, il prend place dans un ''Futur pas très lointain'' ou les records d'audience sont détenus par ''LE'' divertissement star: Slayers, dont le nom ne fait pas de mystère sur sa nature: des détenus fédéraux jouent leur propre vie dans un FPS réel pour tenter de gagner leur remise en liberté. ''Jouer'' n'est pas vraiment le bon terme puisqu'ils sont eux même téléguidés par de vrais ''Gamers'' qui leur font faire ce qu'ils veulent et dont dépend donc leur sort.
Le film fait donc écho à l'engouement jamais démenti pour le FPS et à leur degrés de ''Réalité'' bluffant grâce aux nouvelles technologies du jeux video mais aussi au rôle des médias dans la promotion de la violence, un genre de croisement entre ''War Games'' et ''Running Man'' si vous voulez. Mais comme beaucoup de films il n'est pas vraiment à la hauteur de son pitch et l'oublie bien vite en cours de route. La satire est vite reléguée au deuxième plan au profit de l'action pure et dure. Et franchement? C'est tant mieux!
''Gamer'' se veut un film d'action avant tout. Et dans ce sens là il tient toutes ses promesses. Il est bourré de testostérone, ne prends pas de gants et délivre la marchandise qu'on est en droit d'attendre. L'action est franche, ça gicle de partout, ça shoote à tout va, les cascades, les explosions, les tirs sont vraiment ''Kick-Ass'' (comme disent les yankees:). Et la cerise sur le gâteau, l'ingrédient maître dans le film d'action c'est le héros, ici servi par l'excellent et trop sous exploité Gerard Butler. Il joue le rôle de ''Kable'' star malgré lui de ce reality-show et qui essaye de se sortir de ce jeu infernal dont les règles le dépassent.
J'ai toujours adoré cet acteur depuis l'impressionnant "300", il jouit d'un charisme fou surtout avec son accent écossais mais j'ai trouvé dommage qu'il joue dans beaucoup de merdes sans intérêt. Ici il prête sa stature massive à un vrai ''Badass'' dans les règles de l'art. Bon c'est pas un Snake Plissken mais quand même. Quand tu le regardes à l'écran tu sais d'emblée qu'il faut pas emmerder ce type. Que s'il te mettait un pain dans la gueule tu t'en relèverais pas avant 2 mois. Les réals (y'en a deux) sont visiblement d'accord sur ce choix puisqu'ils le filment à son avantage et lui donnent tout ce qu'il faut pour le mettre en valeur en tant qu'action hero. Alors oui j'aimerais beaucoup le revoir dans plus de films d'action que dans des comédies insipides. Et puisqu'on est dans le casting, un autre point sympa c'est la présence (trop rare aussi) de l'ami Dexter (Michael C Hall) dans le rôle du méchant-mégalo-psycho connard qui veut contrôler le monde par une armée de mercenaires cerveau-guidés.
Ce que je regrette un peu, mais maintenant ça devient systématique, c'est la nouvelle tendance à filmer les scènes d'actions ces dernières années. Comme le fait remarquer l'excellent critique Outlaw Vern, depuis la série des Jason Bourne on ne peut plus filmer l'action que par des mouvements frénétiques de la caméra, créant plutôt l'illusion de l'action plutôt que l'action elle même. Dans les bastion des ces 5 dernières années il est de plus en plus difficile de savoir qui est qui et ou est passé qui ni qui est passé ou. C'est le cas dans ''Gamer'' ou beaucoup de scènes perdent de leur punch et auraient beaucoup gagné à plus de linéarité dans le filmage. Très souvent, un temps d'adaptation est nécessaire et un certaine désorientation est parfois inévitable au bout d'un certain temps. C'est vraiment dommage je trouve, mais en même temps c'est les réalisateurs de ''Crank'' sur ce film alors on ne doit pas s'attendre trop à beaucoup de cohérence filmique :)
Ce qui est sur c'est que ''Gamer'' vous en donne pour votre argent et n'hésite pas à se salir les mains en termes d'action. Ruez vous dessus.


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