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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

07/07/2012

Death Warrant (1990)


Louis Burke est un détective québécois (forcément) qui est appelé à infiltrer une prison mal famée pour élucider les meurtres mystérieux de 9 prisonniers. Une fois sur place, son enquête va mettre à jour un vaste trafic d'organes impliquant des membres de la police. Voilà une bonne raison de mettre de l'ordre dans ce merdier et ce, à coups de lattes dans la tronche... 

Tourné avant ''Full Contact'' mais sorti après, Coups pour coups est le dernier film de JCVD pour le compte de la Cannon Group, le premier ira flirter avec les sommets du box office l'année suivante et la dernière tombera en faillite après des années de bons et loyaux services dans le registre de la série B nanardesque. 

Coups pour coups constitue aussi l'une de ses plus belles séries B et l'un des mes préférés dans la filmographie du bruxellois. Malgré des moyens limités Deran Serafian, le réalisateur arrive à tirer le meilleur d'un pitch pas vraiment ce qu'il y a de plus original (tout premier scénario de David S.Goyer). Sa réalisation est carrée et efficace avec ici et là quelques moments vraiment bien inspirés, aidée en cela par un super bon travail sur la photo qui donne au film un certain cachet et un ton bleuté très distinctif des polars 90's.La principale originalité du film est l'univers carcéral dans lequel se situe la trame. Serafian a la bonne idée de ne pas se cantonner à trop de réalisme pour la dépeindre, mais  la filme comme un monde fantasmagorique  et un enfer à part entière. Bien sûr il n'évite pas les clichés habituels mais bon, le résultat est tout de même très distrayant. 

Je trouve aussi que c'est l'un des meilleurs rôles de Van Damme, première fois à incarner un flic, même si là encore il aurait gagné à ce que ce rôle soit plus creusé en profondeur. Il nous est présenté d'emblée en plein travail de filature et on sait déjà qu'il est pas du genre à se faire emmerder: De un, il chie sur l'autorité : il n'attend pas les renforts pour mettre la main sur un dangereux psychopathe (because qu'il a buté son partenaire). De deux, même en pleine filature il n'hésite à fracasser 3 jeunes cons qui lui cherchent des noises. De trois: quand son compagnon de cellule lui explique que pour avoir le droit de squatter son lit il doit soit payer en liquide soit se la prendre dans le cul, Van Damme lui explique en le soulevant à 20 cm du sol qu'il n'est pas du genre à se mettre à 4 pattes. Voilà, on a compris que c'est un dur. 

L'enquête,elle, est menée n'importe comment, et franchement on n'en a rien à secouer, mais il faut quand même signaler l'effort louable de ne pas faire sombrer le film dans le pur registre de la baston, et de lorgner plutôt du côté du polar sombre. Idem aussi pour l'intermède romantique con comme la mort et pas crédible pour un sou qui est juste là pour meubler. M'en serai bien passé personnellement. Qu'on se rassure cependant, les combats sont là, JCVD ne ratant aucune occasion de se faire des ennemis et de les cogner généreusement par la suite, en T-shirt moulant (avec un combat final torse nu). Par contre je ne me souviens pas d'un grand écart ni qu'il ait montré ses fesses. 
Mention spéciale aussi pour le méchant de service (Patrick Kilpatrick), assez flippant et physiquement imposant appelé Sandman en VO mais bizarrement appelé ''Démon'' en Vf et qui donne bien du fil à retordre à JCVD. L'une de mes scènes préférées étant celle ou Burke crie de rage le nom du Démon en bandant les muscles à hauteur du corps et ou il se prend une clé à molette sortie de nulle part, en plein dans la tronche qui lui ravale la langue. Respect au Démon, y'en a pas eu souvent des comme ça! 

Coups pour coups reste l'un de mes Van Damme préférés, ça vole pas très haut certes, mais une excellente série B bien filmée avec un Jcvd en pleine forme, je dis pas non.  

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