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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

05/07/2012

Cyborg (1989)


Elle est un Cyborg, elle est notre espoir pour sauver le monde d'une peste qui ravage la planète depuis des années et elle doit arriver à Atlanta pour délivrer des informations cruciales qui serviront à fabriquer l'antidote. Il est un humain (je crois), il est le seul espoir pour protéger notre seul espoir (ce qui en fait donc notre seul espoir) et l'amener à bon port pour sauver l'humanité de la maladie qui la ravage. Je suis un blogger, je suis votre seul espoir pour critiquer ce ''Cyborg'' sorti en 89 et putain je me fais déjà chier... 

Franchement les gars, 1989 n'aura pas été une année follement jouasse pour les films de JCVD avec la sortie à quelques jours d'intervalle de deux de ses pires films (mais qui curieusement ont rapidement développé un statut culte): Kickboxer et le Cyborg qui nous intéresse ici, pure série B produite par les rois du Nanar pure premium Golan-Globus.

Avant de commencer à mettre le film en pièces, remettons les choses dans leur contexte: Ce cyborg est à la base un pur produit de récupération. La Cannon devait à la base produire une suite aux ''Maîtres de l'Univers'' ainsi qu'un ''Spiderman'' dont elle détenait les droits depuis un certain temps. Mais à cause de ses difficultés financières (particulièrement après avoir coulé la franchise ''Superman'') elle ne put honorer ses engagements. Se retrouvant avec un tas de décors et de costumes plus ou moins futuristes, Albert Pyun décida d'écrire un scénario en un Week End mettant en scène Chuck Norris. La Canon préféra plutôt confier le rôle à Van Damme et le film fut bouclé en 3 semaines.

Alors dépendamment de ce que l'on veut bien voir, Cyborg pourrait être considéré soit comme un miracle du recyclage ciné soit un navet fauché qui vole pas très haut. Personnellement j'opte pour la deuxième option parce que je n'ai vu aucun intérêt à tout ce foutoir post apocalyptique malgré tous les bons signes qu'augure l'affiche (qui est obligée de rajouter sous le nom de Vandamme entre guillemets ''La star de Bloodsport'' ou cas ou tu verrais pas qui c'est...).

Passons sur le scénario rachitique qui se contente d'inventer des prétextes pour aligner des bastons violentes, passons sur les décors moches, mais vraiment hyper moches même pour une suites des maîtres de l'univers et passons sur le casting qui ne vise clairement pas l'oscar du meilleur acteur/actrice. Ce qui est plus chiant dans Cyborg c'est qu'il se prend vachement trop au sérieux et passe à côté d'une très belle occasion d'offrir un Nanar de qualité... Pourtant c'était facile de s'en payer une tranche, surtout avec cette galeries de sales gueules qui campent les méchants en mode super méchants en garde robe toute pourrie et un Boss qui surjoue tellement qu'on croirait qu'il ne joue pas dans le même film que les autres. Et c'est ce ton hyper sérieux qui le fait sombrer dans le navet indigeste et enlève toute sympathie pour les héros ou pour ce qui pourrait bien leur arriver, VanDamme compris. En plus, je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas mais la réalisation, en plus d'être totalement impersonnelle et à force de s'attarder sur les torses et les biceps des protagonistes en fait une longue publicité pour la Gay Pride, déjà que les dialogues sont presque inexistants et que tout le monde passe son temps à crier des ''UuuuuuuurgghhhhhhniaaaaaaHhhhh" et du ''Raaaaahhhhhhhmmmmmmmmmmm". Le dernier combat contre le final Boss en est un parfait exemple: Les deux hommes sont torses nus, il pleut et ils dégoulinent d'eau, tous les coups sont accompagnés de grognements enragés comme deux bêtes en ruth, puis JCVD, haletant, empale son ennemi avec un longue lame tout en serrant bien fort entres ses bras....ah oui j'oubliais aussi la scène ou Jc se fait crucifier sur une croix, et rôtit lentement au soleil alors que la caméra s'attarde longuement sur ses muscles bandés et huilés par la sueur... Hmmm, ça sont bon la testostérone là.

JCVD qui ne s'était pas encore imposé à l'époque n'offre pas vraiment une performance mémorable bien qu'il soit en mode ''putain j'ai trop la rage, je vais venger ma copine et découper tout le monde en pièces''. La performance physique est là, il propose même une excellente variante de son grand écart, cette fois à 3 mètres du sol entre deux murs. Les combats sont hyper violents et il utilise presque exclusivement un long couteau pour dézinguer les méchants (je ne me rappelle pas l'avoir vu utiliser cette arme souvent dans sa filmo, tiens... il devrait) mais sont mal filmés et un peu répétitifs. On ne peut pas non plus parler de performance d'acteur, disons qu'ici il fait juste la gueule, mais il recèle tout de même un charisme indéniable.

Comme je l'ai dit plus haut, Cyborg a développé malgré tous ses défauts un statut de film culte depuis sa sortie mais que je ne porte pas franchement dans mon coeur. Il reste tout de même un bon exemple d'un sous genre post apocalyptique qui a fait les beaux jours de Canon, toujours là quand il s'agit de déterre des scénarii de fond de tiroirs et des prods fauchées. 

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