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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

24/02/2011

Greenberg (2010)

Attention, un Ben Stiller peut en cacher un autre! C'est ce que j'ai découvert en regardant ''Greenberg'' de Noah Baumbach starring justement Mr Stiller.
Comme très souvent dans l'industrie US, le film a été exclusivement vendu sur son nom de Stiller, nom qui est automatiquement associé dans l'inconscient de tous à la comédie burlesque, limite dégénérée. Ce fut aussi le cas pour ce film-ci dont je me suis gaiement saisi en pensant m'en payer une bonne tranche. Bien sûr, je dus revoir mes attentes à la baisse au bout des 30 premières minutes.
''Greenberg'' n'est pas une comédie, en tout cas pas intentionnellement. Il s'agit plutôt d'un drame social dans la plus pure tradition du ''film indépendant'' Hollywoodien. Et ce n'est pas un mal, attention. Il ne faut pas tout de suite crier à la trahison tout de même! Car passée, la première déception de ne pas avoir droit au spectacle qu'on escomptait, le film se laisse voir avec un réél plaisir mêlé de curiosité. (Ce ne fut pas le cas de ma femme cependant, elle m'a demandé si on était vraiment obligés de le regarder jusq'au bout).
Ben Stiller incarne donc le personnage titre, un menuisier à la quarantaine grisonnante qui sort à peine d'une dépression nerveuse. Profitant du départ de son frère en voyage d'affaires, il retourne à Los Angeles pour lui garder sa maison, son chien et sa nièce (qui n'est jamais là de toute façon). Il en profite aussi pour renouer avec ses anciens amis, son ancienne vie, son ex et faire la rencontre de Florence de 15 ans sa cadette dont il tombera amoureux.
Si le choix de l'acteur principal peut paraître incongru, il n'enlève cependant rien à la performance qu'offre Stiller tout au long du film. Loin de ses personnages déjantés et de ses rôles de parfaite tête à claques, il offre ici ce qu'il faut de justesse pour brosser ce portrait d'ex dépressif, lessivé et dépassé par les évènements de sa propre vie, centré sur lui même, très irritable et qui passe son temps à écrire des lettres de plaintes à toutes les compagnies auxquelles il a recours. Au fil de ses rencontres il est confronté à des bribes de son passé, aux choix qu'il a fait et qu'il regrette, aux rêves qu'il a brisé (les siens et ceux de ses amis) et aux perspectives d'avenir qui s'offrent à lui. Il essaye (maladroitement) de reconstruire un semblant de normalité mais réussit rarement à refouler son envie de tout foutre en l'air et de refuser toute forme de confort ou d'engagement, même s'il le veut très fort.
Aoutour de Stiller gravite un cast assez sympa, dont la réapparition de Jennfier Jason Leight (femme du réalisateur et co-auteur du script) que je n'avais pas revu depuis des années, mais aussi le trop rare Rhys Evans, en sosie de Liam Gallagher sans oublier un joli berger allemand fort attendrissant qui donnent au film une aura sympathique dans l'ensemble.

Si le genre ''indé'' ne vous rebute pas et que vous aimez les comédies douces amère, Greenberg est fait pour vous. Sinon, si comme ma femme vous n'aimez pas ''que ce soit aussi lent qu'un téléfilm produit par TV5'' faites comme elle, allez vous coucher.



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