[Chronique flash] Nine Lives (2016)

Il faut croire que la compagnie de production de Luc Besson ne sévit pas uniquement au rayon bastonneries, mais'aussi au rayon comédies. (Comment ça toutes leurs productions sont des comédies? ). Pour preuve ce Nine Lives qu'on n'avait pas vu venir, produit par la France et la Chine et qui serait passé totalement sous le radar s'il n'était pas réalisé par Barry Sonnenfeld et s'il n'y avait pas en tête d'affiche ce bon vieux Kevin Spacey.  Il y a bien Jennifer Garner et Christopher Walken au casting, mais on ne va pas se mentir, ces deux là sont morts depuis bien longtemps. 

Alors, vu l'affiche il ne faut pas être une lumière pour savoir qu'il comédie clairement destinée aux enfants... Aux petits-enfants... Aux vraiment très petits enfants même... Cependant, ceci n'a jamais été une excuse pour faire n'importe quoi, ce qui est clairement le cas ici. Avec son pitch simplet et cul-cul, Nine Live ne fait pas dans la subtilité, mais son manque de profondeur et son je m'en foutisme évident sont proprement insultants au regard des immenses talents impliqués dans cette entreprise. Impossible de croire que Sonnenfeld est le responsable de films aussi percutants que divertissants comme Men in Black, Get Shorty, La famille Adams ... 

Bref, du cash, du cash, tout le monde est là pour le cash, au diable si tout le monde se fait chier. Ce ne sont pas la morale à deux balles véhiculée par le film, ni les scènes comiques complètement ratées, ni les dialogues débiles qui changeront la donne : Nine Lives est une perte de temps pure et simple qui est indigne même d'une bouse Disney Channel. A zapper sans attendre les 8 autres vies.