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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

17/05/2012

L'anthologie du Film Con: Rightous Kill (2008)

Décidément, il faut croire que Al Pacino a tellement apprécié sa collaboration avec le tâcheron Jon Avnet qu'il remet ça, un an après le très oubliable ''88 minutes''. Cette fois-ci, roulement de tambour, les deux monstres sacrés (has beens?) du cinéma DeNiro/Pacino sont réunis à l'écran pour la première fois depuis ''Heat'' en 1995. De quoi faire trépigner d'excitation même les plus blasés.  
Et pourtant, c'est vite la débandade.



Flanqué par un scénario à deux balles digne d'une soirée pizza le samedi soir (les fans de la Défunte ''Hollywood Night'' sur TF1 s'en souviendront) Jon Avnet s'applique consciencieusement à foutre en  l'air tout ce qui pourrait rehausser le niveau de son navet en usant jusqu'à la corde tous les clichés et stéréotypes du polar disparus depuis au moins 1986. Son film fonce tête baissée vers une fin crétine voulant à tout prix nous faire avaler son twist stupide (qu'on a déjà senti une heure à l'avance) en sacrifiant en cours de route tout sens du suspens, du drame ou de sentiments. Sa réalisation est pantouflarde et impersonnelle, son montage est convulsif à vous donner la migraine et il ne fait même pas mine de vouloir exploiter le potentiel évident de ses deux têtes d'affiches. A titre de comparaison, Les 5 minutes que partagent à l'écran Pacino et DeNiro dans Heat valent plus à elles seules que les 100 minutes qu'ils passent ici à  s'encourager mutuellement dans leurs pires travers... C'est un concours de cabotinage dans les règles auquel on assiste avec un vague pincement au coeur, de voir comment les deux compères sont tombés bas... Tout au long du film, Pacino arbore une expression amusée et moqueuse comme s'il était dans un rêve dont il se réveillerait bientôt et se rendre compte qu'il n'a pas signé pour tourner dans cette bouse. DeNiro par contre ne desserre pas les dents en une heure et demi car, lui, se rends bien compte qu'il s'est fait bien avoir dans l'affaire. Et il a raison, si quelqu'un s'est fait bien baisé dans ce foutoir total  c'est bien lui, exactement comme son personnage de flic teigneux. Même son coiffeur, sa maquilleuse et sa costumière se sont ligués contre lui tellement il apparaît bouffi, avec des kilos en trop et avec une garde robe d'un gout de chiottes (Il faut le voir s'engager dans une course poursuite en Jogging gris qui lui moule la bedaine... pitoyable). Mais bon, je ne le plains pas trop car, tout de même, il a fait bien pire, des titres qui méritent aussi amplement leur place dans cette anthologie du film con... J'en profite aussi pour lancer un appel à Jon Avnet: Fais plaisir à tous le monde et laisse tomber le cinéma, je t'en supplie.

Ah, sinon ce qu'il y a de bien dans ce film atroce, misogyne et vaguement raciste c'est que 50 Cent se fait exploser la cervelle et dégringoler du cinquième étage... Un fantasme qui se réalise.

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