Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

07/02/2015

Left Behind (2014)






Perdu : Nicolas Kim Coppola, plus connu sous le nom Nicolas Cage, ou encore The Cage pour les intimes. Profession: Acteur jusqu'en 2006, année à laquelle sa filmographie commence à partir en caca-huètes pour cause de problèmes financiers consécutifs à un audit fiscal particulièrement désastreux . Signe distinctif: Porte un Oscar, obtenu en 1995 pour le film Leaving Las Vegas et croit dur comme fer que ça excuse tout. Adapte sa coiffure à chaque nouveau film en accord avec son taux de nanardise. Vu pour la dernière fois dans l'excellente Joe en 2014. Des sources bien informées signalent l'avoir aperçu dans d'autres films au courant de la même année -Rage, Left Behind, Outcast...- mais aucune preuve n'a été avancée jusqu'ici. Si vous le retrouvez, merci de le signaler au plus vite. Ses fans sont très, très inquiets. 

Quand on y repense avec un peu de recul, la décision de changer de nom artistique de Coppola à Cage à été pour le petit Nicolas prophétique. Aucun Coppola n'aurait toléré que son nom de famille soit associé de près ou de loin à ce qu'on pourrait appeler ''L'étrange filmographie du Cage''. Talia Shire, sa tante, a certes fait Horreur à volonté, mais elle a arrêté les conneries depuis Le Parrain. Francis Ford Coppola, son tonton, a certes fait Jack mais lui, il peut, parce que c'est Francis Ford Coppola. Nous ne pouvons que supposer l'ampleur de la circonspection qu'éprouvent ses proches au vu du dérapage dangereux de la filmo de notre Nico. Nous compatissons et sommes prêts à pardonner, surtout lorsque le Nico nous jure ses grands dieux qu'on ne l'y reprendrait plus et qu'il est définitivement rangé des voitures. Joe a été une très bonne surprise en début d'année. Rage n’était pas folichon mais avait su montrer les crocs. Puis ce Left Behind... Dis-donc, tu nous prendrais pas un peu pour des cons, Nicolas ? 

Parlons-en de ce Left Behind puisqu'il le faut. Difficile à croire, mais il s'agit là du reboot d'une trilogie déjà existante datant du début 2000, adaptation d'une série de best sellers cathos signés Tim LaHaye et Jerry B. Jenkins. Déjà à l'époque, l'accueil commercial et critique avait été désastreux et l'on s’étonne encore de la pertinence d'un tel reboot, surtout au vu du résultat de cette nouvelle mouture. Par où faut-il commencer ? Par la patine cheap et mal fagotée du métrage dont le plus gros du budget est allé dans les poches du coiffeur de Nic Cage ? Ce n'est pas le pire, spécialement dans la filmo de l'acteur. Pour un film qui veut traiter de l'apocalypse et du chaos, il est scandaleusement avare en scènes chocs. Une voiture numérisée qui pète ici ou là, tout au plus, dans un New York qui ressemble vachement à ... à rien en fait. On ne remarquera même pas les talents plus que limités de Vic Armstrong, dont le dernier film en tant que réalisateur remonte au début des années 90 et le pourtant très fun et bourrin Au dessus de la loi. Terne, moche, sans éclats, une prestation qui frôle le ghost directing.  Tout comme l'on ne s'attardera pas sur ce casting transparent choisi uniquement pour sa galerie de tronches lisses et oubliables qui se contentent d'arborer une moue de circonstance. Non, tout cela n'est pas spécialement le souci de cette péloche.

Ce qui pue vraiment dans ce Chaos, c'est qu'il est extrêmement faux cul dans le fond comme dans la forme. Le pitch veut faire croire qu'il traite de l'enlèvement des chrétiens selon la bible et le merdier qui s'en suit. Or il abandonne son postulat de départ en cours de route -trop cher, t'es fou? - pour nous narrer la mésaventure d'un avion en atterrissage forcé et dont l'équipage se limite exclusivement à la classe Business. Le texte religieux est amené avec autant de grâce qu'un rhinocéros traversant un champ dégagé, et est aussi simplet qu'un cours de maternelle : En gros, faut croire en Dieu sinon, bah y'a plein de merdouilles qui vont t'arriver et si jamais y'a l'apocalypse, tu seras épargné. Mais le plus dégueulasse ici, c'est le ton sérieux comme la mort qui prévaut. Un comble au vu de l'amateurisme et de la médiocrité dont il fait preuve. C'est con, c’est creux, c’est chiantissime, ça met trois plombes à se mettre en place et en plus ça pète plus haut que son cul. Dire qu'on passe à côté d'un authentique nanar certifié Gold avec Nic Cage en prime et qu'au lieu de ça on nous sert ce navet infect qu'on veut faire passer pour du caviar. C'est too much. 

Le Chaos est sans conteste le pire film de la filmo de Nicolas Cage. Faut-il en dire plus? Ne perdez surtout pas votre temps avec, il n'y a rien, mais rien à en tirer. On vous aura prévenus. 

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire