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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

17/12/2013

Olympus Has Fallen (2013)

Mike Banning, ancien garde du corps du président des États-Unis Benjamin Asher, se retrouve à travailler derrière un bureau, après avoir été tenu responsable de la mort accidentelle de la Première dame, Margaret Asher. Lorsqu'un commando nord-coréen attaque la Maison Blanche, Mike Banning se retrouve seul à pouvoir sauver le président ainsi que son fils et enfin prouver sa loyauté.

Comme souvent chez Hollywood, il arrive que deux projets sur le même thèmes voient le jour et se montent presqu'en même temps pour des sorties dos à dos. Ce fut le cas par exemple pour ''Volcano'' et ''le Pic de Dante'' en 1997, ''Tombstone'' et ''Wyatt Earp'' en 1994  et dans le cas qui nous intéresse, une autre production au pitch similaire ''White House Down''. 

Bien qu'il traite du même sujet, ce Olympus has Fallen (sorti quelques mois avant son rival) ne joue pas dans la même cour et n'affiche pas les mêmes atouts, surtout avec ses maigres 70 Millions de Dollars de budget, contre 150 millions pour White house Down. Forcément, il pâtit de la comparaison et ce ''manque'' de moyens pour un pitch aussi gonflé devient vite un handicap: Décors cheap, effets spéciaux qui puent le fake, musique minimaliste... Toutes les caractéristiques d'une production Millenium en somme. Pourtant, quand on voit ce que ce crétin de Roland Emmerich a fait de ses 150 millions et la daube qu'il a pondu, force est de constater que c'est bien ce côté cheap qui sauve le film en lui donnant un cachet Série B, très bien exploité par son réalisateur.  

Antoine Fuqua n'est pas spécialement un génie dans son genre, loin s'en faut mais il peut se targuer d'avoir un assez beau palmarès en terme de films d'action. Dans celui-ci, il a eu l'intelligence et le mérite (ou alors il a pas eu le choix, le plus plausible) d'avoir su pallier les contraintes budgétaires en soignant ses scènes d'action ''à l'ancienne'': l'humain est sollicité au détriment des effets numériques à tout va. On est face à de vraies cascades, de vrais combats au corps à corps et on a même eu le bon gout de ne pas trop en faire côté montage épileptique au profit d'un déroulement assez fluide et lisible (quoi que certains effets ''Shaky Cam'' ne sont pas évités). Exactement l'opposé de ''White House Down'' ou l'on s'intéressait plus aux explosions de 3 hélicos de l'armée au ralenti. 

Sinon le point fort du film, d'ailleurs celui de tout bon film d'action qui se respecte, c'est bien sûr Gerard Butler dans le rôle titre. Loin de la bouille lisse et imberbe d'un Channing Tatum qu'on veut à tout prix nous imposer en nouvelle figure de l'action moderne, loin des standards destinés aux teens et aux pisseuses d'un Taylor Lautner, il est extrêmement inespéré et rafraîchissant de retrouver la gueule carrée de Butler dans un rôle musclé, après celui de Gamer. Là encore il a tous les atouts: un charisme et une crédibilité certains, ce qu'il faut de carrure pour en imposer, massif et carré et surtout, il est gâté question Badasserie: 
Il a un passé douloureux, il est grincheux, il appelle très souvent les gens par ''trou du cul'', a dit au porte parole de la maison blanche d'aller se faire foutre mais surtout, il assure un max dans le corps à corps. Merci mon dieu pour avoir osé mettre de la baston dans un film d'action: Butler zigouille, pète des cervicales, lamine du coréen à coups de lame et n'hésite pas à mener une bien bonne séance de torture pour avoir de l'info, si bien que le film lorgne plus vers un  ''Under Siege" que vers un ''Die Hard'', ce qui ne l'empêche pas de lui piquer quelques p'tits trucs, comme le face à face avec son ex-collègue ripou qui rappelle la rencontre McLane/Hans Gruber ou le vol plané avec une explosion d'hélico (oui encore un hélico qui pète) en arrière plan. Malheureusement, il n'a pas un méchant aussi mythique que Alan Rickman et c'est vraiemnt dommage, le film en aurait grandement eu besoin. Là on n'a eu que ce type dont j'ai oublié le nom et qui était déjà pas terrible en méchant dans ''Die Another Day''. 

Côté casting , le film est assez généreux avec la présence de certaines gueules oubliées tel que Ashley Judd en future-ex première dame, Dylan McDermot, trop rare sur les écrans même en salopard et Melissa Leo qui se prend ici une dérouillée incroyable mais pas autant que le fait qu'elle n'ait pas été censurée. Le rôle du Prézident Ov Ze Younaitède Stètes est joué par Aaron Eckhart, un acteur que tout le monde adore mais dont on n'est pas foutu de citer au moins 3 films. Et puis n'oublions pas Morgan Freeman qui joue le rôle du porte parole de la maison blanche. En fait il ne joue rien du tout, il est juste là, il fait son Morgan Freeman vous voyez. En plus, depuis 2010 il y a apparemment une loi tacite qui stipule que vous êtes obligés d'avoir Morgan Freeman dans 1 sur 2 qui sortent au cinéma. Alors bon, on ne va pas s'en plaindre c'est sûr. 

En récap', Olympus Has Fallen est un super bon divertissement et un solide film d'action qui rappelle ce qui se faisait dans les années 90, Die Hard et Under Siege en référence, et qui est extrêmement généreux en bastons et dynamitages, à conseiller vivement à tous les amoureux du genre. 

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