Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

29/12/2013

Oblivion (2013)



2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui. Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. 





Depuis qu'il a lui même sabordé sa carrière grâce à ses propos extrêmes scientologiques et une fameuse roulade sur le divan d'Opra Winfrey, Tom Cruise s'et vu dégringoler lentement mais surement les hautes marches du box office auxquelles il était pourtant abonné. Depuis, il est en perpétuelle quête d'un retour en grâce qui peine à arriver mais qui lui a valu tout de même de se retrouver sur des projets, certes pas très gratifiants en terme de rentrées d'argent, mais qui ont tout de même eu le mérite de diversifier sa carrière en lui offrant des rôles pas forcément typés ''Cruise'': Knight & Day, Rock Of Ages, le récent Jack Reacher et le film qui nous intéresse ici: Oblivion de Joseph Kosinsky.

Du point de vue strictement formel, Oblivion est une réussite totale et confirme d'emblée la place de Jospeh Kosinsky parmi les meilleurs créateurs d'univers SF de ces dernières années, transformant ainsi avec brio l'essai de son premier film ''Tron, l'héritage". Avec ses superbes paysages planants, sa SF organique, sa magnifique photo (assurée par Claudio Miranda, L'Etrange histoire de Benjamin Button, L'Odyssée de Pi) et sa musique electro signée par les frenchies M83, le film est loin, bien loin des canons du Blockbuster estival que laissait présager l'affiche et la bande annonce trompeuse. Avec ses 2H06, il s'offre aussi le luxe de prendre son temps et de coller à son personnage principal en suivant sa routine, ses pensées et ses pérégrinations  à travers ce monde post apocalyptique, ravagé par des extra-terrestres belliqueux. Le film se propose donc d'être une expérience sensorielle hypnotique et mélancolique du genre, s'inscrivant ainsi dans la lignée de la SF 70's à laquelle Kosinsky avoue s'être grandement inspiré. 

C'est par contre sur le fond que Oblivion peine à se démarquer en offrant finalement rien de bien nouveau que ce qui a déjà été fait auparavant surtout avec sa morale écolo. Un scénario bien classique tout compte fait qui ne fait qu'aligner quelques clichés connus si bien que la plus part des coups de théâtre du film sentent le réchauffé. Le réalisateur peine aussi parfois, par choix ou non, à instaurer un rythme régulier à son film et certaines baisses de régime sont souvent à déplorer. Les scènes d'action sont assez rares (ce n'est pas ce qui intéresse Kosinsky) mais sont très bien exécutées et filmées. Tom Cruise offre ici son charisme indéniable (et son jeu d'acteur pourri) au héros du film aux côtés de Olga Kurylenko, moins chiante que d'habitude ainsi que l'inévitable Morgan Freeman dans le rôle d'un mystérieux bonhomme façon Morphéus. 

Si Oblivion peinera à convaincre une large audience de par ses quelques défauts, il n'en demeure pas moins une oeuvre visuellement aboutie dont certaines images resteront longtemps collées à la mémoire et qui ravira les fans de SF 70's. 

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