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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

31/12/2013

Gravity (2013)



Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste. Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...


Gravity n'était pas encore sorti en salles que les critiques étaient unanimes et extasiés devant le film, le qualifiant d'une tonne de superlatifs. Peu après, le succès public ne fit que confirmer ses avis et l'accueil réservé au film fut triomphal. Et vous savez quoi? Ce succès est amplement mérité. 

L'une des raisons de ce succès, est le fait que le film joue avant tout sur une peur commune chez tous les humains: la peur du vide, celui infini, noir et métaphorique de l'espace. Partant sur ce postulat d'une simplicité crasse, le film se transforme alors en une expérience sensorielle de tous les instants et surfant à fond sur cette terreur viscérale que subit son héroïne (et à travers elle le spectateur). Quand Sandra Bullock dérive dans l'immensité du vide sidéral, c'est le cœur du spectateur qui est en suspens et quand elle lutte désespéramment pour s'agripper à n'importe quel objet pour se retenir, le spectateur en fait inconsciemment de même dans son fauteuil. Le film ne se limite pas à jouer sur la peur, il sublime d'autres thèmes tout aussi universels tels que le l'instinct de survie e face à l'adversité, la foi , la résignation ou la persévérance dans les moments de désespoirs... Tous incarnés magnifiquement par Bullock, probablement dans le rôle de sa vie. 

Gravity c'est aussi un pur bijou technique goupillé de main de maître par Alfonso Cuaron, celui qui avait déjà fait très fort avec ''Les Fils de L'homme''. Ici il repousse encore les limites de la technologie, non pas en cédant aux canons du Blockbuster estival pétardant mais au contraire en jouant la carte du réalisme et en mettant la forme entièrement au service du fond. Qu'on ne s'y trope pas, tout ce qu'on voit sur l'écran est numérique, ce même numérique qu'on a décrié chez des George Lucas ou des Robert Zemeckis, mais Cuaron (comme Peter Jackson d'ailleurs) démontre avec brio que ces procédés, utilisés à bon escient, contribuent à créer et à prolonger une expérience filmesque unique. Grâce à ses paysages grandioses, ses longs plans séquences vertigineux et son alternance entre vue subjectives et objectives, le réalisateur signe un survival angoissant, trippant et foutrement sexy. 

Mais surtout, et je crois que c'est le plus important (et le plus fou) c'est que Gravity est d'abord un miracle au sens propre du terme: Dans une production de genre hyper balisée et dominée par les Remakes, les Reboots, les Sequels et j'en passe, il est rare et rafraîchissant de voir une oeuvre originale écrite et imaginée par des artisans consciencieux, désireux d'offrir un divertissement intelligent et de qualité, tout ce qu'on demande au Cinéma quoi! Moi je dis Bravo. 


ps: Mon pote IMDB.com vient de m'apprendre que la voix off de Huston est celle de Ed Harris, comme dans Apollo 13!! 'Tain, il manque pas de surprises de Gravity! (Enfin, j'me comprends). 

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