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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

25/11/2012

La Meute (2010)



Au milieu d’un paysage désolé, Charlotte prend sur le bord de la route, Max en voiture. Entre eux le courant passe. Ils s’arrêtent dans un routier mais Max n’en ressort pas. Charlotte le recherche sans succès. Elle revient la nuit mais se fait capturer puis séquestrer par la tenancière, La Spack, qui n’est autre que la mère de Max et a besoin de nourrir une drôle de meute, celle des goules. Le calvaire de Charlotte commence.

En 2004, ''Haute Tension'', un petit film sorti de nulle part, produit par Luc Besson crée la sensation et amorce un véritable Revival du film d'horreur estampillé ''Made In France'' si  bien que les productions du genre n'ont pas manqué depuis, parfois pour le meilleur et très souvent pour le pire. Un terme a même été désigné pour cette nouvelle tendance par les ricains -toujours les premiers pour mettre un nom sur les choses- qui est La New French Extremity et dont l'étendard est porté par une jeune génération gavée d'horreur des 80's, 90's qui ne cessent d'y rendre hommage et de perpétuer ce genre qu'ils aiment à la sauce hexagonale, parmi les plus représentatifs: Alexandre Aja, Xavier Gens et Pascal Laugier (qui se sont bien exportés en USA) ou encore Gaspard Noé pour ne citer qu'eux. 

Pour sa part, ''La Meute'' se situe un peu au milieu de panier, pas aussi dégueulasse qu'un ''Humains" mais pour autant pas une réussite comme ''Haute Tension''. Pourtant, l'affiche avait de la gueule ne serais-ce que par son casting prometteur, Emilie Dusquenne, Benjamin Biolay, Yolande Moreau et Philippe Nahon, mais malheureusement la sauce ne prends pas vraiment. Le principal défaut de ce film c'est tout d'abord sa volonté de couvrir toutes les bases (pour employer une expression de Base-ballistique). A trop vouloir jouer sur tous les fronts, Franck Richard, le réalisateur foire un peu partout et ne fournit pas la marchandise qu'on nous promet. L'action se situe dans en milieu rural hyper cradingue genre ''Massacre à la Tronçonneuse'', avec une tenancière de bar mal foutue et à la jovialité poussée et les décors de ferme délabrée, de murs pisseux et de portes secrètes, on sait déjà que quelque chose de pourri se trame chez les ploucs.  A ce titre, le film arrive tout de même à instaurer un climat assez inquiétant, du moins au tout début. Puis à mesure que le film avance, on lorgne du côté de l'inévitable tendance Torture-Porn, apparemment un passage obligé de tout film d'horreur qui voudrait se faire respecter, avec une séance de gavage de l’héroïne au colza et/ou extraction massive de sang assez glauques pour les amateurs du genre. Pour enfin terminer sur la partie la plus intéressante du film, mais la moins aboutie et la plus mal exploitée celle des Goules monstres/zombies sortis de terre.

Avec toutes ses cartes en main, on se dit qu'il est difficile de se gourer et que le spectacle devrait être là à tous les coups. Ce n'est pas le cas, et la faute vient essentiellement d'un scénario rachitique et taillé à coups de serpe. En effet l'exercice reste beaucoup trop scolaire et un peu trop démonstratif pour être naturel, on le sent dès les premières secondes ou apparaît Emilie Dusquenne en mode ''regardez-moi, chui une putain de Badass et je vais tout dézinguer sur mon passage''. Le comportement du personnage de Benjamin Biolay reste le plus confus (un coup je veux la tuer et je lui pompe le sang, un coup c'est je vais l'aider à nous sortir de là), en plus de sa prestation approximative ou il se contente surtout de griller clope sur clope avec un oeil torve. Les invraisemblances  s’enchaînent à un rythme  soutenu filant droit vers le n'importe quoi, l'indécision du réalisateur n'aidant pas vraiment. Indécision car comment comprendre alors ces 2 fins alternatives mises bout à bout en complète contradiction avec les évènements?

C'est encore une fois vraiment dommage parce que tout de même, le films reste traversé de temps en temps de vrais moments de cinéma qui traduisent une vraie vision d'auteur. Sans compter une photo magnifique qui donne certains tableaux vraiment bien foutus, même s'ils sont complètement noyés dans une trame incompréhensible. 

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