Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

28/07/2012

Until Death (2007)


Toujours dans sa quête obstinée du statut d'Acteur, Jean Claude Van Damme a depuis longtemps modulé ses choix artistiques en fonction de leur potentiel dramatique plutôt que de leur teneur en testostérone, privilégiant les personnages plus complexes au profit de simples castagneurs décérébréss. ''Util Death'' fait indéniablement partie de ceux-là. 

Ici JCVD incarne Anthony Stowe, un policier de la Nouvelle Orléans (faut bien justifier l'accent belge)que personne n'arrive à blairer, et pour cause: c'est un enfoiré de première, alcoolique patenté, drogué jusqu'aux yeux et j'en passe. Ses collègues n'en veulent pas, surtout qu'à cause de son comportement irresponsable il a foiré une opération de police qui a couté la vie à deux flics. Sa femme non plus ne peut plus le sentir, enceinte d'un autre, elle demande le divorce. Bref autant dire que c'est pas vraiment l'homme le plus populaire du monde. Heureusement pour lui, une balle dans sa tête tirée par son ex-partenaire devenu ripoux et joué par Stephen Rea (oui, oui, vous avez bien lu... lui même) le plongera dans un coma réparateur, qui ne dure pas longtemps, qui ne laisse pas trop de séquelles mais qui lui permettra de se remettre en cause et de tenter de se racheter auprès de tout le monde. 

Dans ce film, le meilleur côtoie très souvent le pire et l'estampille ''Téléfilm'' n'a jamais été aussi adéquate qu'ici. Le meilleur reste bien évidemment l'interprétation dramatique de JCVD, très à l'aise dans ce registre et qui montre encore une fois des qualités insoupçonnées, même si loin d'un DeNiro. Il faut dire qu'il tient un rôle en or avec ce flic antipathique, revenu de tout et qui s'engage dans la voie de la rédemption. Au début du film il est tellement convaincant en trou du cul que t'as vraiment envie de lui foutre une baffe (mais bien sur, on ne fout pas de baffes à JCVD, c'est lui qui vous en administre). L'une des scènes chocs est celle ou Stowe harcèle une prostituée et l'oblige à se faire sauter gratos (en fait, il la viole carrément sur la table de billard). Connard, va! La partie du recouvrement après le coma est, elle un peu plus convenue et franchement ridicule parfois, mais là encore Van Damme reste encore efficace. 
Le pire c'est une fois encore le scénario à deux balles (qui me rappelle celui de Harisson Ford dans ''à propos d'henry, tiens) qui use des poncifs habituels à outrance en insistant sur des détails sans importance, et en soulignant des situations qui n'ont pas besoin de l'être. Je passerai bien sûr sur la fin, comble du ridicule et qui  nous sert un revirement de situation proprement risible. 
Le réalisateur lui est visiblement plus à l'aise dans les situations dramatiques que dans celles d'action, qui, je le rappelle sont celles qu'attend en priorité un fan comme moi dans un film de JCVD. Et ben le tâcheron Simon Fellows (déjà coupable de plusieurs atrocités dont 7 seven seconds avec Wesley snipes) nous offre des scènes de baston aussi plates que débiles, dignes d'un épisode de Walker Texas Ranger. JCVD ne fait pas trop de castagne (si ce n'est qu'il défonce deux types de la municipalité qui étaient venus remorquer sa voiture en stationnement interdit) et utilise plutôt des armes de poings ('scusez le jeu de mots) comme dans tous ses films récents, et je trouve que c'est vraiment dommage. Je sais qu'à son âge, il ne peut plus faire de grand écart sur des rails de train, mais quand même on sent bien qu'il en a encore dans le ventre. Mais là, je dois avouer que je me suis bien fait chier vers la fin, ou ça tirait partout et n'importe comment... 

''Until Death'' permet encore une fois à Jean Claude Van Damme de se faire plaisir avec un rôle dramatique qui sort des sentiers battus, mais malheureusement et encore une fois, le film n'a pas les moyens de ses ambitions, et un scénario navrant doublé d'une réalisation de manchot foutent en l'air tout le potentiel du film, qui restera conseillé uniquement aux fans hardcore du belge. 

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire