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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

10/07/2012

Cavale Sans Issue (1993)


Sam Gillen est un fugitif recherché par à peu près tout se qui porte un badge (mais bien évidemment pour un crime qu'il n'a pas commis). Il trouve refuge dans la ferme d'une veuve et ses deux enfants qui sont menacés par des promoteurs véreux qui en ont après son bout de terrain. Se mettant en travers de leur dessein, Sam se mettra à dos plein gens dont le Sheriff corrompu Lonnie Cole et le mystérieux Mr Dunston. 


Oserais-je le dire, Cavale sans issue est le Meilleur Film de Jean-Claude VanDamme? En tout cas c'est mon préféré sans conteste. Le film est sorti juste après Universal Soldier, alors que le belge était au top du box office et une star de l'action enfin "Bankable". Ça explique sûrement tout ce rassemblement de pointures dans un film de JCVD: Joe Esterhaz au scénario, Rosanna Arquette et Ted Levine en co-stars et l'illustre Robert Harmon, réalisateur du culte ''The Hitcher'' à la réalisation. Et pas de Bolo Yeung ni de Michel Qissi, c'est loin tout ça... Ce film confirme ce que je crois dur comme fer, à savoir que Van Damme est capable du meilleur pour peu que toutes les bonnes conditions soient réunies, comme c'est le cas ici (ou sur Time Cop par exemple). Et si c'est l'un de ses films les plus réussis, c'est surtout parce que c'est aussi celui qui est l'un des plus équilibrés et les mieux produits. 

Pourtant ce n'est pas le scénario le plus génial du monde, même de la part d'Esterhaz. Il s'agit ici du remake à peine voilé du Western ''L'homme des vallées perdues". La première bonne idée ici c'est d'avoir gardé ce ton Westernien tout au long du film, avec cette photo légèrement jaunâtre et ses décors poussiéreux et arides. Le personnage de JCVD est lui même l'archétype du héros solitaire, redresseur de torts qui débarque dans un nid à problèmes et qui sauve la veuve et l'orphelin, littéralement. Un rôle qui lui sied bien et qui mise plus sur les émotions que sur la baston et qui tire le maximum du charisme évident de l'acteur. L'autre point positif étant justement qu'on en sait très peu sur lui (mis à part qu'il est en cavale) ni sur sa destination ni sur ses motivations. La première fois j'ai été tenté de croire qu'en réalité Sam protégeait la famille de son défunt complice, mais en fait non. Il se trouve qu'elle a croisé sa route, donc il l'a prise sous son aile. Point. C'est ce qui fait toute la singularité de son personnage. Son interprétation aussi est tout en finesse (dans la mesure du possible, c'est JCVD en même temps) et on sent qu'il est bien content de s'être fait si bien entourer. On sent bien l'alchimie entre Kieran Kulkin et lui, et un peu moins avec Rosanna Arquette (mais j'ai toujours pensé qu'il n'y avait aucune alchimie possible avec elle de toute façon...). 

Une mention spéciale va aussi aux méchants du film campés par Joss Ackland, sorte de mix entre Curd Jürgens (méchant de ''L'espion qui m'aimait") et M. Emett Walsh (méchant dans ''sang pour sang'') et toujours impeccable dans le rôle d'une crapule sans coeur. Et puis surtout Ted Levine, dans le rôle de l'intriguant Mr Dunston, véritable cobra charmeur mais létal. Là encore la bonne idée à été de ne pas trop donner de détails sur son background et on sait très peu de choses sur lui. J'ai surtout adoré le moment ou le flic ripou lui pose la question de savoir ou il bossait avant et quand il répond ''Cleveland Police Department'' le flic demande pourquoi il a quitté son job. Là Mr Dunston, tout sourire, au lieu de répondre à sa question lui propose un tour de magie avec des cartes (qu'il a toujours sur lui). J'adore parce que ça implique beaucoup de choses sans en dire beaucoup et sa réponse peut être interprétée de mille façons, genre : ''Elle est trop con ta question... Tu me fais chier avec tes questions... Ça crève les yeux que j'ai été viré pour des tucs illégaux, sale con... Pose moi une autre question et je te fous mon poing dans la gueule, connard...'' ce genre de trucs quoi. Un vrais Badass ce type quoi. 

Robert Harmon fait un excellent travail derrière la caméra, sans révolutionner le genre. Certaines prise de vue sont bien inspirées et il s'en tire très bien aussi dans les scènes plus musclées. On dit qu'il a confié les scènes d'action à Peter McDonald, mais je n'ai pas pu le vérifier nulle part. Les combats bien que rares sont  présents et assez bien filmés. Harmon n'est tout de même pas très à l'aise avec les scènes plus intimistes ou dramatiques, n'évitant pas des moments un peu convenus pour ne pas dire franchement ridicules (ah cette scène ou on parle de la taille de bite de Sam sur la table du petit déjeuner)... Mais ça fait vraiment plaisir de voir JCVD dans des rôles pareils, qui parlent pas beaucoup et qui jouent sur l'émotion contenue, un peu comme dans ''Full Contact". Et puis au moins là il pourra dire qu'il s'est fait son propre film romantique, ou il montre aussi ses fesses (mais pas de grand écart).

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