Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

02/07/2012

Bloodsport: Tous les Coups sont Permis (1988)


Frank Dux, champion américain de karaté, n'a qu'un seul but, qu'une obsession: remporter le Kumité, un tournoi clandestin d'arts martiaux organisé à Hong Kong, une rencontre où tous les coups sont permis, y compris les plus mortels.


1982. Jean-Claude Van Varenberg quitte sa Belgique natale pour réaliser son rêve: Devenir une star à Hollywood. Il n'a que 2000 Dollars en poche et ne parle que très peu l'anglais. Sur place, c'est la déception, il peine à se faire remarquer et enchaîne les petits boulots comme livreur de pizza, poseur de moquette, chauffeur de limousine ou entraîneur professionnel (notamment pour Chuck Norris). Deux ans plus tard, il fera quelques apparitions mineures dans des films comme Rue Barbare, Monaco Forever ou encore Breakin' (aux cotés de son ami Michel Qissi, avec qui il jouera dans plusieurs de ses films à venir).  La chance semble lui sourire lorsque Corey Yuen (encore inconnu) fait appel à lui pour jouer le méchant Ivan le boucher (Jeu Soui le Plou foooort!!) dans le médiocre (mais culte) Karaté Tiger. Sa prestation est impeccable mais ce n'est pas encore l'envol. Un jour de 1987, il croise Menaem Golan le patron de la Cannon Films dans un resto, il sait qu'il n'aura pas d'autre chance, alors pour attirer son attention, il lui lance un High Kick fulgurant au dessus de la tête. Un peu secoué mais intrigué en même temps, celui-ci lui donne sa carte de visite et le convoque en entretien le lendemain. JCVD s'y rend, poirote pendant 5 heures, puis lorsqu'il entre à son bureau, il joue le tout pour le tout: il enlève son T-shirt, lui montre ses muscles, fait le grand écart sur son deux chaises et le supplie pour lui donner une chance, même un petit rôle dans n'importe quel film. Séduit, Golan sort un scénario du fond de son tiroir dont il confie le rôle titre à Van Damme. Ce sera Bloodpsort

Le tournage se passe à Hong Kong et c'est un bordel total. Le réalisateur Newt Arnold est aussi à l'aise pour les films d'action qu'un pingouin dans le désert de mojave. Le scénario, signé à la base par Sheldon Lettich (déjà) subit des réécritures sauvages qui donnent lieu à du grand n'importe quoi. Le film est une telle bouse que même Menaem Golan (qui en a vu des merdes) décide de ne pas le sortir. Van Damme est désemparé, pour lui c'est une question de vie ou de mort. Jouant le tout pour le tout, il prend en charge le montage du film, supprime tout le superflu et se concentre uniquement sur l'essentiel: l'action et les combats qu'il a chorégraphié lui même. Le film sort en 1988 et c'est un hit international. 

Vingt quatre plus tard, le film reste l'un des plus beau films de combats des 80's et un modèle du genre, souvent copié mais rarement égalé. Ce fut le passeport pour la gloire pour le belge et celui qui a fait de lui ce qu'il est maintenant et le fruit d'un travail et d'une volonté monstrueux, chose qu'on oublie trop facilement quand on évoque l'acteur. Comme tous les produits de la même époque il n'est pas dénué de défauts notamment au niveau du scénario (ah cette parenthèse romantique débile, mais qui permet à JCVD de montrer ses fesse: une marque de fabrique). Aussi, la prestation de presque tous les acteurs est terrible de médiocrité, y compris celle de van damme lui même qui, ça se voit, la joue trop Bruce Lee (ayyyyiaaaaaa.... oooooouuuaaaaaa.... kiiiiiiiiaaaaaaa) Mais le mérite de ce film c'est qu'il n'essaye pas péter plus haut que son cul et se cantonne sur son point fort évident. A ce propos, tous les combats sans exception son cultes, spécialement le combat final avec Bolo Yeung, anthologique. Tout y est, le montage serré, les effets de ralenti, les chorégraphie au millimètre et la bande son rock Fm des 80's qu'on ne peut s'empêcher de fredonner à la fin du film. Van Damme, bien que visiblement pas né acteur a une présence et un charme certain, sa jeunesse lui profite bien et il multiplie les prouesses martiales ahurissantes (Le grand écart, devenu son classique, les High Kicks, l'hélico... ) comme si sa vie en dépendait, ce qui était un peu le cas. Le pari est gagné. Et le reste, bah c'est de l'histoire comme on dit. 

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire