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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

15/06/2012

Ninja (2009)


Avec pareille affiche Ninja fleure bon le pastiche revival des 80's et comble du hasard est sorti presque en simultané avec Ninja Assassin produit par les Wachowsky Bros. Alors même si on est très tenté par la comparaison, celle-ci n'a pas vraiment lieu d'être puisque les deux films ne jouent clairement pas dans la même cour et n'ont d'ailleurs en commun que la thématique générale du ninjutsu.


Car ici, ne nous leurrons pas, nous sommes au rayon DTV (comprendre Direct To Video) avec des moyens très limités que ce soit dans la réalisation, dans le jeu des acteurs aussi bien que dans le scénario minimaliste. Pour s'en convaincre il faut voir les 15 première minutes du film qui avec une simplicité enfantine nous mettent dans le bain, présentent les protagonistes et les enjeux : Gros plan sur un Scott Adkins torse nue en plein entrainement, sur le sourire du Sensei satisfait des progrès du premier, sur la jolie nunuche qui en pince pour le premier et aussi sur le regard mauvais du méchant de service qui est jaloux du succès du héros et de l'attention qu'on lui porte). Voilà, tout est dit: y'en a deux qui peuvent pas se blairer et en 82 minutes ils ne vont pas se gêner pour en découdre grâce à un scénario prétexte qui tient en un Sms. Et pourtant, c'est justement ce film ci  qui se trouve plus proche de ce que j'ai cherché dans le film des Wachowsky: un mélange de Fun décomplexé et de la castagne solide. 

Ninja jouit de la stature imposante du charismatique Scott Adkins et du savoir faire du toujours efficace Issac Florentine. Adkins joue cet orphelin occidental qui est le seul à avoir pu intégrer un dojo japonais de grande renommée (Mais que faisait Steven Seagal, merde?) et qui doit protéger une malle contenant les habits et accessoires d'un ninja ancestral qui est convoité par un autre élève du dojo, aux intentions bien moins charitables. C'est simple et c'est ce que j'aime dans ce film, il ne se prends pas trop la tête à faire dans la psychologie mais va droit au but: de la baston en veut-tu en voilà. Une des scènes que j'aime beaucoup dans le film est celle ou le personnage principal, à peine débarqué à New York (en fait c'est un faux New York, le film a été tourné à Sofia, Bulgarie, héhé) se rend à l'adresse de sa mère qu'il n'a jamais vu qu'en photo. On s'attends à de grosses scènes de retrouvailles, de rires et de larmes. Mais non, une voisine lui apprend que sa mère est morte. Point. Fais-toi une raison. 
De la baston donc, c'est là qu'entre en scène Florentine, qui offre un résultat réellement solide pour un film de cet envergure. Lui même un expert en arts martiaux, Florentine sait mieux que personne comment chorégraphier/filmer ses combats et à aussi ce sens de l'imagerie et du cadrage qui offre cette lisibilité qu'on ne trouve plus dans les productions actuelles et qui a manqué cruellement à Ninja Assassin par exemple (même si lui non plus n'a pas évité quelques Zooms in/zoom outs inutiles et quelques giclées de sang numériques). Plus encore, on sent un véritable amour et du respect pour le genre dont témoigne Florentine dans son film, sans pour autant péter plus haut que son cul et qui assume totalement son statut de petit film de genre: Des combats violents et musclés qui font la part belle aux prouesse d'Adkins, plus à l'aise avec la tatane que dans les scènes plus émotives. J'aime beaucoup ce type et  j'adorerais le voir dans des films avec plus de moyens, mais je ne pense pas que ce soit de sitôt, Hollywood persiste encore à prendre des tapettes lisses qu'elle envoie en stage de 6 mois avec un coach pour qu'ils se fassent passer par des experts en arts martiaux alors que vous avez des gens comme Folrentine ou Adkins qui sont eux même issus de ce milieu et qui réverait d'avoir des moyens à la hauteur de leurs talent. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir non plus, car pour un DTV s'avère très efficace et très divertissant sans pour autant révolutionner le genre. C'est tout ce que je demande. 

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