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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

07/11/2011

The Amityville Horror (2005)


Amityville est la deuxième production de la société ''Platinum Dunes'', tout auréolée par le succès public de son précédent ouvrage. La formule ne change pas, Michael Bay s'attaque aussi à un autre film important de l'horreur américain, bien que moins culte que ''Massacre à la tronçonneuse''. Encore une fois le réalisateur (Andrew Douglas) est un nouveau venu au cinéma mais a déjà fait ses armes à la pub et aux clips. Le scénariste lui, est toujours le même que pour la précédente prod, alors il y a de quoi craindre le pire. 

Je ne sais pas si le producteur à écouté les critiques qu'on lui a adressé concernant son précédent remake parce que... heu... non attendez... je retire ça, tout le monde sait très bien que Michael Bay ne lis jamais les critiques qu'on lui adresse même celles provenant de son nombril. Alors, je reformule: il se trouve que, par total hasard, la plus part des défauts que j'avais trouvé au remake de ''massacre...'' ont été évitées sur ce film ci. Mais ça se comprends très bien puisqu'on n'est plus ici dans le registre du slasher psychopathe qui trucide à la pelle mais dans celui de la maison hantée, ce qui fait que le rythme n'est plus si effréné, il y a moins de migraine à cause du montage nerveux des productions Bay et les personnages semblent moins sortis d'une pub pour Calvin Klein. Sinon, comme toujours (et chose que je regrette beaucoup) le films repose beaucoup  trop sur les effets visuels que sur autre chose. 

Pourtant, Amityville 2005 n'a pas à rougir devant son modèle. Le réalisateur se débrouille tout de même pour créer une identité propre à son film qui, même si elle ne brille pas par son originalité, lui permet quand même de survivre à la première vision. Il a aussi clairement plus de talent de réalisation que son collègue Marcus Nispel puisque le rythme est très bien équilibré et les moments dramatiques et horrifiques s’enchaînent ''presque'' naturellement. En élève appliqué, il suite à la lettre les consignes du cahier de charges et les codes du genre ''maison hantée''. Les moments d'angoisse foisonnent et arrivent à point nommé là ou les attends et avouons quand même qu'ils sont bien agencés et font souvent froid dans le dos grâce (ou à cause) des effets spéciaux. La bonne nouvelle aussi c'est que la scène culte (pour moi) du premier film à été gardée dans le remake, à savoir l'attaque par les mouches du révérend Callaway. 
Pourtant, comme dans ''massacre à la tronçonneuse'' les producteurs passent encore à côté du vrai sujet. La force d'Amityville, (comme celle de ''Shining'' par exemple) réside dans son personnage principal, joué à l'époque par James Brolin et ici par Ryan Reynolds. Dans le film de 79, ce qui foutait le plus les pétoches, ce n'est pas tant la maison elle même, mais la lente métamorphose du père de famille en un parfait étranger déshumanisé, possédé par les ondes maléfiques de la maison et qui s'en prends à ses propres enfants et femme. La version 2005 ne s'embarrasse pas de pareilles futilités et le déclin est amorcé en deux scènes éclairs, si bien qu'au lieu de se dire ''papa est devenu un démoniaque serial killer'' on se dit ''Papa est devenu un vrai trou du cul!''. Ryan Reynolds, malgré sa barbe n'a pas l'étoffe de son prédécesseur et, bien qu'il fasse  du bon boulot, demeure beaucoup trop lisse et pas convaincant du tout en meurtrier potentiel. 

Nonobstant ces lacunes, Amityville 2005 reste tout à fait décent par rapport à d'autres crimes perpétrés par Michael Bay et se regarde avec plaisir pour peu qu'on ne soit pas trop regardant sur certains détails.    


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