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Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

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Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

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Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

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La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

11/04/2011

Into The Wild (2007)

Je ne sais si ''Into The Wild'' aurait eu le même impact s'il n'avait pas été écrit et réalisé par une personne autre que Sean Penn. Le degré d'empathie avec son personnage est tel que le film pourrait tout aussi bien être sa propre biographie et une métaphore de toute sa carrière: La quête d'indépendance et de liberté et de combat contre la nature (dans le film) et contre le milieu de l'industrie hollywoodienne (pour Penn).

Le réalisateur filme l'histoire (vraie) de Christopher McCandless, jeune homme brillant voué à un avenir radieux mais qui décide de tout plaquer, y compris sa famille pour partir en vadrouille sous le pseudonyme d' Alexandre Grand Vagabond. Il sillonnera les routes (et rivières) des USA, fera la rencontre d'autres marginaux comme lui et développera une seule obsession: vivre reclus en Alaska et retrouver le vrai sens de la vie sauvage. Penn le suit amoureusement dans ses péripéties et en profite pour filmer les décors grandioses des Etats Unis, véritable personnage à part entière de par sa force, sa beauté et ses dangers, attestant de l'insignifiance de l'homme devant sa magnificence.
On comprends aisément ce qui a séduit Penn dans le sujet, et on lui pardonnera la complaisance (voir même la naïveté) avec laquelle il présente son personnage et la sympathie qu'il lui témoigne. Ainsi, il ne s'attarde sur ses motivations que par le biais d'une voix off, celle de la soeur McCandless qui explique ce qui a bien pu conduire son frère à tout remettre en cause dans sa vie (la aussi de manière un peu caricaturale: De toute façon ses parents sont des méchants, même s'ils ne lui ont jamais rien refusé et ont tout fait pour le laisser à l'abri du besoin...Ils le comprendront jamais, oué). Au contraire cette indulgence ne fait que donner plus de poids à la tragédie qui guette son protagoniste et à la portée de son geste. Ce qu'on lui pardonnera moins par contre, c'est cette volonté un peu forcée de faire passer son héros pour un martyr des valeurs matérielle d'une société vile et déshumanisée. Traitez-moi de sale bourgeois si vous voulez, mais je ne suis pas parvenu à adhérer à la conclusion du film selon laquelle le jeu en valait bien la chandelle. Ce n'est pas le cas et en ce sens, il faudrait se garder de tirer une quelconque morale d'Into The Wilde.
Gardons-en uniquement l'universalité du message: la quête de soi dans l'absolu. Et dans cette optique, le film tient toutes ses promesses.

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