Slide # 1

Baby Driver (2017)

Le réalisateur culte de la trilogie cornetto revient enfin avec son nouveau Baby. Verdict !

Daylight (1996)

Ghost in the Shell (2017)

L'adaptation du manga culte japonais avec Scarlett Johannssen est-elle à la hauteur des attentes ?

Slide # 3

Blood Father (2016)

Retour de l'ogre Gibson dans un rôle à sa mesure.

Slide # 4

Star Trek Beyond (2016)

Encore un flamboyant exemple de la malédiction du numéro 3.

Slide # 5

La Maison des Otages (1990)

L'avant dernier film de Michael Cimino, remake du classique de 1945 avec Mickey Rourke.

18/10/2010

L'anthologie du film con - Stigmata (1999)


Keskecé:

Après avoir reçu un rosaire volé sur le corps d'un curé, une jeune femme - pas catholique pour deux sous- se met à subir les blessures infligées au christ lors de sa mort. Le Vatican dépêche un prêtre sur les lieux afin d' exorciser tout ça...

Vas Dans l'Métro, Satanas:

L'idée de départ est séduisante. Un prêtre tiraillé entre la science et la foie est obligé de remettre en cause ses croyances et ses principes et mettre en doute le bien fondé même de l'autorité dont il relève en raison de l'apparition d'un mystérieux évangile (et d'une blonde Sexy). L'idée ne va guère plus loin, le réalisateur préférant mettre en avant l'histoire d'amour entre le dit prêtre et sa "patiente". Point de psychologie ici donc, mais un ersatz de scènes esthétisantes, effets clinquants, couleurs criardes, musique pop-rock à fond et ça va du générique du début au clap de fin. On appelle ça le style MTV et le résultat ne se fait pas attendre: Migraine carabinée dès les premières trente minutes .

Ça se veut horrifique mais c'est surtout assommant et ça souffre beaucoup trop de baisse de rythme. Ça se veut un genre d' "Exorciste", mais Rupert Wainwright - en bon élève de l'école du clip et de la pub- n'a rien d'un William Friedkin bien au contraire. Un tel sujet aurait mérité beaucoup plus de sobriété et un peu moins de mécanismes ronflants car dans son souci de trop bien faire- a savoir filmer une histoire d'amour impossible et traiter du monde du Vatican- le réalisateur foire sur les deux plans et nous laisse sur notre faim avec la désagréable impression de nous être fait arnaquer en beauté.

Non, le film vaut surtout pour la décontraction de Gabriel Byrne - parfait en homme d'église et scientifique, la plastique toujours irréprochable de Patricia Arquette et la prestation de Jonathan Pryce , jamais aussi bon qu'en salopard fini. C'est vraiment dommage car les bonnes intentions ne manquaient pas. Ca tombe bien , l'enfer aussi...

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